Cours d'économie

Introduction générale : les Sciences Economiques et Sociales
1 – Le point de vue des économistes
Selon les économistes, les hommes sont condamnés au travail pour deux raisons :
La nature, à l'état brut, est incapable de satisfaire les besoins humains, à l'exception du besoin de respirer. L'oxygène est un des rares « biens libres », c'est à dire non-économique, qui nous est fourni gratuitement et en abondance. L'homme est donc confronté à des ressources rares puisque ses besoins sont toujours supérieurs à ce que peut lui offrir la nature. Plus un bien demandé est rare et plus son prix est élevé. Ainsi, le développement de la Chine entraîne une forte demande de pétrole au moment où les puits de pétrole commencent à s’épuiser. Le prix du pétrole va donc devenir de plus en plus élevé.
 Or, l'homme a des besoins immenses et illimités. Le besoin est un sentiment de privation accompagné du désir de le faire disparaître. L’homme a tout d’abord des besoins naturels, vitaux, biologiques, physiologiques ou « primaires » (se nourrir, se loger, dormir...), qui tiennent à la nature humaine, mais il a aussi des besoins artificiels, sociaux, psychologiques ou « secondaires » (se déplacer, se distraire, se cultiver,...), qui sont liés à la société à laquelle il appartient. Ainsi, pour manger, les français ont besoin depuis un siècle d’une fourchette alors que les chinois ont besoin de baguettes.
Les besoins et la rareté des ressources obligent donc l'homme à travailler et à produire c'est à dire à transformer les ressources naturelles en biens et services économiques qui puissent le satisfaire directement. Ces produits seront ensuite consommés, c'est-à-dire achetés et détruits de façon plus ou moins rapide pour satisfaire ses besoins.
 La production est composée de biens qui sont matériels et stockables (du blé, une voiture, un avion…) et de services qui sont non-stockables (un cours, un prêt bancaire, la vente…). Certains de ces services sont fournis par des entreprises et sont payants (l'accès au réseau téléphonique, par exemple) et d'autres sont fournis gratuitement par des administrations ou à un prix inférieur de plus de 50% au coût de production (l'accès à la bibliothèque municipale, par exemple).
Les biens de consommation finale achetés par les ménages pour leur satisfaction directe. Un ordinateur, une voiture, un kilo de pommes, des vêtements…pour la famille.
Les biens intermédiaires achetés par les entreprises pour être détruits ou transformés dans la production. Du verre, de l’aluminium, des pneus pour une industrie automobile, par exemple.
Les biens d'équipement durables (d’une durée de vie supérieure à 1 an) qui produisent d'autres biens et services. Une machine outil, un ordinateur, un avion acheté par une entreprise.
Les services marchands vendus par des firmes à un certain prix sur le marché pour faire des bénéfices. Un service d’assurance, un service médical non remboursé par la Sécurité sociale…
Besoins
Travail
Production
Consommation
Production
Biens
= Production matérielle stockable
Services
= production
non stockable
Biens de consommation
= achetés par les ménages
Biens intermédiaires
= achetés par les entreprises pour être transformés
Biens d’équipement
= achetés par les entreprises pour produire
Services marchands
= fournis par les entreprises au prix du marché
Services non marchands
= fournis gratuitement par des administrations
Les services non marchands fournis par une administration gratuitement ou quasi-gratuitement (leur prix est inférieur à 50% du coût de production) pour la satisfaction des besoins collectifs. Un cours de Sciences économiques et sociales, une intervention des pompiers…
Biens de consommation
Biens intermédiaires
Biens d’équipement
Services marchands
Services non marchands

 La science économique est une science sociale qui étudie la façon dont les hommes produisent des biens et des services, la façon dont ils répartissent ces ressources rares et la façon dont ils les utilisent. Choisir, c'est donc renoncer ; ce sacrifice comporte un coût que l'on nomme « coût d'opportunité ». La consommation correspond donc à l'achat de biens et de services qui seront progressivement détruits pour satisfaire les besoins de la population.
2 – Le point de vue des sociologues
Les sociologues vont mettre en évidence la dimension sociale et culturelle des comportements humains.
 Tout d'abord, les besoins ne dérivent pas seulement de la nature humaine. Ils sont avant tout culturels ou sociaux. Ainsi, les hommes ont toujours éprouvé le besoin de communiquer à distance entre eux. Pour cela, ils ont, au cours de l'histoire, inventé différents biens ou services pour y répondre (le tam-tam, le pigeon voyageur, le courrier postal, le télégramme, le téléphone fixe ou portable...). Ces biens nouveaux suscitent le besoin de les posséder comme le montre la rapide diffusion du téléphone portable dans la population mondiale.
Société
Culture
Connaissances
Biens et services
Pratiques sociales
Besoins sociaux
Besoins
Distribution de revenus
Travail
Production
Consommation
Demande de biens et de services
 Ensuite, un même bien peut satisfaire à la fois des besoins fonctionnels et des besoins sociaux. Le téléphone portable permet ainsi de communiquer à distance tout en étant mobile. Il permet l'accès à Internet pour avoir des renseignements ou le paiement électronique pour ses achats. Mais, au-delà de ses fonctions utilitaires, le portable remplit des fonctions sociales. Il renforce le lien social qu'il soit professionnel, familial ou amical (les mères de famille peuvent ainsi rester en contact permanent avec leurs enfants). Il est aussi un instrument de contrôle social (le patron, la mère de famille, la police peuvent ainsi vérifier que l'individu agit en conformité à ses obligations). Enfin, le portable participe à la définition de l'identité sociale d'une génération. Les jeunes nés dans les années 1990 vont pouvoir adopter des comportements différents de ceux de leurs aînés grâce au portable (le SMS s'ajoute à la communication vocale). Le téléphone portable a accompagné le processus d'autonomisation des individus qui se développe depuis les années 1960 dans les sociétés des pays développés.
 De même, l'adoption d'un bien nouveau implique des interactions sociales entre les individus. Ce bien est d'abord adopté, en général, par la classe sociale la plus aisée qui va ainsi se différencier du reste de la population. Cette distinction va être relayée par les médias et susciter un manque dans le reste de la population. Progressivement, par un processus d'imitation, l'usage de ce bien va devenir une « norme sociale » (modèle de comportement socialement accepté) qui va réglementer le comportement des individus appartenant à cette société.
 L'usage d'un bien nouveau implique la définition de nouvelles normes sociales. Quelle attitude doit-on adopter avec ce nouveau bien ? Quel type de comportement est-il socialement acceptable ? Ainsi, le téléphone portable a modifié les modes de comportement en société. Doit-on répondre à une sonnerie lorsqu'on est à table ou dans une réunion ? Peut-on parler à voix haute dans la rue ou le tramway alors que des inconnus peuvent écouter la conversation ? Comment doit on rédiger son message ?... Ces règles sociales se construisent de deux façons différentes :
 Soit elles sont imposées aux individus par des règles techniques ou juridiques. Les individus sont alors obligés de les apprendre et de les intérioriser. C'est le processus de socialisation. La façon d'utiliser un portable dépend des normes techniques adoptées par l'entreprise qui l'a produit. L'usage du téléphone mobile est également réglementé par la loi. On ne doit pas l'utiliser en classe ou en conduisant une voiture sous peine de confiscation ou d'amendes, par exemple.
 Soit elles s'élaborent progressivement lorsque les individus sont en interaction. Dans ce cas, le comportement dépend de la réaction des autres individus. Ainsi, au début de l'utilisation des téléphones portables, certaines personnes n'hésitaient pas à téléphoner pendant une séance de cinéma. Face à la protestation des autres spectateurs, la règle d'éteindre son portable durant la projection du film s'est peu à peu imposée.
Individu membre d'un groupe social
Individu membre d'un groupe social
Relations et interactions sociales
Processus de différenciation sociale
Processus d'imitation sociale
Création d'une norme sociale
Contrôle social du respect de la norme
 La sociologie est la science sociale qui essaye d'expliquer la dimension collective des comportements humains. Les pratiques individuelles sont expliquées en référence à l'appartenance aux groupes sociaux et les comportements de groupe en référence à la société globale. Le sociologue tente de faire apparaitre des régularités sociales dans les comportements individuels (la courbe en S pour la diffusion des biens nouveaux, par exemple) qu'il va expliquer soit en faisant référence à la société ou aux groupes sociaux qui encadrent les individus soit en analysant les relations sociales que nouent les individus entre eux.
VOCABULAIRE EXIGIBLE
 Consommation = Consommer signifie détruire par l’usage, immédiatement ou progressivement, des biens et des services. La consommation correspond aussi à l’achat de biens et de services destinés à satisfaire les besoins des ménages à l’exception de l’achat d’un logement.
 Effet de distinction et d'imitation = un acte de consommation peut être la manifestation d’un désir d’imiter un groupe social modèle (c’est l’effet d’imitation) ; il peut être aussi la traduction d’une volonté de se distinguer des autres, par exemple pour se démarquer en affirmant son appartenance à un groupe social plus élevé que le sien. On parle alors d’effet de distinction.
Production = Activité socialement organisée qui consiste à transformer des produits intermédiaires en biens et services finis.
Biens et services = Un bien est un objet matériel et stockable. Un service est une prestation immatérielle et non stockable.
 Socialisation = processus d’apprentissage et d’intériorisation des normes et des valeurs d’une société ou d’un groupe social qui se déroule tout au long de la vie.
Normes sociales = Modèles de comportements socialement acceptés.
Institutions sociales (Etat, entreprises, famille...)
Relations sociales entre les individus
Création de normes sociales
Apprentissage de ces normes par les individus (socialisation)
Régularité des comportements sociaux.


CHAPITRE II : LA FAMILLE

     Au sens du terme, la famille renvoie à la notion de parenté constituée sur la base de la consanguinité ou d’alliance. Au sens étroit du terme, la famille comprend les géniteurs (père, mère) et leurs enfants.
     Les relations entre les membres d’une famille diffèrent d’une société à l’autre.
     I-LES DIFFRENTES FORMES DE LA FAMILLE
     La notion de parenté établit par les liens mère-enfant ; frère-sœur sont biologiques et par l’association homme-femme.
     La parenté désigne à la fois les personnes qui sont parentes c’est-à-dire père-mère mais aussi frère-sœur ; oncle-tante ; cousin-cousine qu’il s’agisse de parents par le sang ou par l’alliance.
A-     Le mariage
     Généralement la famille trouve son origine dans le mariage. Le mariage constitue l’union de deux personnes de sexes différents et de deux familles. Le mariage doit permettre la perpétuation (continuité) de l’espèce humaine. Mais de nos jours le mariage lie deux personnes de même sexe (mariage homosexuel) dans certaines sociétés telle que l’Europe.
     Dans les traditions, le choix du conjoint peut s’effectuer de différentes manières : au Mali ce choix incombait généralement aux familles sans l’accord des intéressés qui n’est pas nécessaire.
     Chez les Bozos, les Kassonkés, souvent chez les Bambara, les Malinkés, les Peulhs, le mariage peut être réglé par le versement de la dot ou par la technique de l’échange.
     Dans d’autres traditions c’est le jeune homme qui choisit sa future épouse généralement avec l’accord des parents (tel est le cas chez les Maures, les Sarakolés). Mais il existe aussi la possibilité de choisir librement son conjoint pour les jeunes gens chez les Touaregs et parfois chez les Bobos, les Dogons et les Peulhs.
     Le choix des conjoints peut se faire ou non dans le même milieu scolaire ou dans le même clan :
-le mariage endogamique : C’est lorsque les conjoints vivent dans le même milieu social ou dans le même clan ;
-le mariage exogamique : C’est lorsque le mari et la femme proviennent de milieux différents.
     Un certain nombre d’interdiction peut empêcher certains mariages comme les mariages suivants : entre proche parents, entre personnes de groupes sociaux différents, entre certaines familles ou ethnies.
     Selon le régime matrimonial on distingue principalement deux types de mariages :
-la monogamie : Elle consiste en l’union entre un homme et une seule femme. Ce système est le plus répandu dans le monde ;
-la polygamie : Elle peut se présenter sous la forme de la polyandrie (union d’une femme avec plusieurs hommes) et surtout de la polygynie (union d’un homme avec plusieurs femmes). Ce dernier système est le plus répandu dans la société Malienne.
     De nos jours les nouveaux époux doivent opter soit pour la polygamie (dans ce cas le mari peut épouser jusqu’à 4 épouses, la 1ère incluse) soit pour la monogamie (dans ce cas le mari ne peut épouser qu’une seule épouse).
     Le code Malien du mariage exige le consentement des 2 époux lors de la cérémonie du mariage alors que celui des parents ne sera requis que si le jeune garçon a entre 18 et 21 ans et la jeune fille entre 15 et 18 ans (sous réserves qu’il ne s’agisse pas d’un remariage).
     En pratique les dispositions (lois) légales sur le mariage ne sont pas toujours toutes respectées notamment en ce qui concerne la dot dont le montant dépasse toujours ce qui prévu par la loi.
     Le mariage est dissout soit par le décès de l’un des époux soit par le divorce légalement prononcé.
     II-L’EVOLUTION DE LA FORME DE LA FAMILLE
     Cette évolution s’est effectuée dans le sens du passage de la famille traditionnelle (nombreuse)  à la famille moderne (nucléaire). Les principaux changements concernent les traits (points) suivant :
-la réduction de la taille de la famille : La famille se présentait sous la forme d’une famille élargie ou étendue ou encore indivise ou communauté familiale regroupant des ménages monogames ou polygames de plusieurs générations issues des mêmes ancêtres ou appartenant à un même clan et même des personnes non parentes (domestiques, apprentis, griots, etc.)Cependant la famille moderne est le plus souvent une famille nucléaire ou conjugale et ne regroupe que le couple conjugal et leurs enfants mineurs ;
-une structure plus égalitaire : Alors que la famille traditionnelle était fortement hiérarchisée, la famille est plus ‘’démocratique’’ : l’exercice du pouvoir sera partagé entre le mari et sa femme (relation de coopération), la division du travail sera plus égalitaire, l’autorité des parents sur les enfants sera beaucoup plus limitée ;
-par ailleurs il faut aussi noter le caractère plus instable de la famille moderne. Cela se traduit tout d’abord par une désaffection pour l’institution du mariage : de plus en plus de jeunes préfèrent vivre en situation de concubinage. Mais aussi on constate une augmentation du nombre de divorces plus faciles (par consentement mutuel). On constate également la multiplication des familles monoparentales.
     III-LES DIVERS TYPES DE RELATIONS DANS LA FAMILLE
     1-Les régimes de cohabitation
     Généralement le mariage entraine la cohabitation des conjoints. Trois situations sont possibles :
-le système patrilocal où la femme vient vivre dans la famille de son mari ;
-le système matrilocal où le mari vient vivre dans la famille de sa femme ;
-le système néolocal où le nouveau couple s’installe ailleurs.
     2-Les règles des relations
     Dans la famille les relations des enfants avec leur père ne sont pas les mêmes que celles qu’ils ont avec leur mère, leur oncle, leur grand-mère. Il y a tantôt le respect, tantôt la crainte, tantôt l’autorité, tantôt l’affection, tantôt la protection, tantôt la relation de plaisanterie, etc.
     Ainsi l’attribution du pouvoir au sein de la famille peut s’effectuer de diverses manières :
-le système patriarcal, dans ce cas le pouvoir appartient à l’homme ;
-le système matriarcal, le pouvoir appartient à la femme la plus âgée ;
-le système gérontocratique, le pouvoir appartient à un conseil de personnes âgées.
     3-Les règles de filiation
     Il s’agit des règles de transmission du nom et des biens. Il existe 3 situations possibles :
-le système patrilinéaire : C’est le père qui transmet le nom (patronyme) et ses biens (patrimoines) à ses enfants ;
-le système matrilinéaire : Dans ce cas la transmission se fera par la mère et l’homme ne pourra transmettre qu’aux enfants de ses sœurs ;
-le système bilatéral ou multilatéral : Ici la transmission des biens et même du nom pourra s’effectuer par les deux parents.
     IV-LES FONCTIONS DE LA FAMILLE
     On peut distinguer les fonctions biologiques, psychologiques, socioculturelles, économiques et éducatives. Mais ces fonctions vont différer suivant que l’on a affaire à la famille traditionnelle ou moderne.
     1-Les fonctions biologiques
a-      La reproduction
     C’est une nécessité pour la famille d’avoir des enfants pour assurer sa continuité. La famille traditionnelle va donc avoir beaucoup d’enfants car l’enfant est un prestige pour les parents ; par contre dans la famille moderne les naissances sont faibles car l’enfant constitue un problème.
     b-L’alimentation
     C’est dans le cadre familial que sont pris les repas mais dans famille ancienne, l’alimentation sera très peu variée alors que dans la famille moderne on offre parfois une nourriture très riche. De plus les repas sont pris le plus souvent à l’extérieur de la famille.
     c-La protection de la santé
     La famille a également pour mission de protéger la santé de ses membres.
     Pour cela la famille traditionnelle a recours à l’automédication alors que la famille moderne fait très souvent appel à l’extérieur.
     c- Les fonctions psychologiques, socioculturelles et éducatives
a-      Les fonctions psychologiques, socioculturelles
     La famille va assurer la sécurité affective de ses membres. Elle va également assurer la formation de la personnalité de ses membres. La fonction socioculturelle concerne la transmission de l’héritage culturel : la langue, la tradition, les mœurs, les comportements.
     En ce qui concerne les loisirs, la famille ancienne est assez nombreuse pour occuper ses membres alors que dans la famille moderne les distractions sont souvent procurer en dehors de la famille.
     b- La fonction éducative
     La famille ancienne va assurer presque totalement la formation et l’éducation de ses enfants. Cela consiste en la transmission des techniques de production et du système moral et religieux. Ces fonctions sont beaucoup plus limitées pour la famille moderne car elles seront largement concurrencées par l’école et les médias.
     3-Les fonctions économiques
a-      La gestion de la transmission du patrimoine
     Une des fonctions de la famille est la gestion et la transmission du patrimoine. Celui-ci constitue pour la famille une protection économique.
     b- La production
     La famille traditionnelle était généralement le cadre de la production. Cette autoproduction était destinée à l’autoconsommation. Mais tel n’est pas le cas dans la famille moderne car la production est effectuée surtout par les entreprises.
     c-La consommation
     La famille a été et reste le lieu privilégié pour la consommation. Si c’est l’autoconsommation dans la famille ancienne, ce sera une consommation basée sur l’achat des biens aux entreprises dans la famille moderne.
     En économie on considère comme unité de consommation le ménage. Le ménage est un groupe de personnes qui mettent leurs ressources en commun et vivent habituellement ensemble. Il s’agit le plus souvent de famille….



2ème PARTIE : LES AGENTS ECONOMIQUES

CHAPITRE I : LES AGENTS ECONOMIQUES ET LEURS FONCTIONS PRINCIPALES

     I-LES DIFFERENTS AGENTS ECONOMIQUES
     1-Définition
     Pour effectuer les activités économiques telles que produire, consommer, épargner, investir…, il faut l’intervention des acteurs économiques. Un acteur économique est toute personne ou un groupe de personnes qui intervient dans l’activité économique. Ces acteurs économiques sont aussi appelés agents économiques.
     2-Les différents types d’agents économiques
     Pour le fonctionnement d’une économie, on a regroupé les agents économiques en 7 grandes catégories qui sont :
-les ménages ;
-les entreprises sociétaires ;
-les entreprises financières (banques, caisse d’épargne, etc.) ;
-les entreprises d’assurance ;
-les administrations publiques (Etat) ;
-les administrations privées ;
-l’extérieur.
     II-LES FONCTIONS PRINCIPALES DES AGENTS ECONOMIQUES
     1-Les ménages : La fonction principale des ménages est de consommer et d’épargner. Pour effectuer cette fonction, ils ont besoin de ressources qui proviennent de leurs salaires.
     2- Les entreprises sociétaires : Ici la fonction principale est de produire les biens et services marchands. Leurs ressources proviennent de leurs bénéfices procurés par la vente des biens et services.
     3-Les entreprises financières : Leur fonction principale est de collecter l’épargne et de faire des crédits. Les ressources proviennent des bénéfices appelés intérêts.
     4-Les entreprises d’assurance : Leur fonction principale est d’assurer les risques. Les ressources proviennent des primes d’assurances versées par les clients.
     5-Les administrations publiques : Leur fonction principale est de produire les biens et services non marchands. Leurs ressources proviennent des impôts et taxes ainsi que les versements volontaires faits par d’autres acteurs.
     6-L’extérieur : Sa fonction principale est l’importation.















 
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